Ils ont été parents de 9 enfants, dont 4 morts en bas âge. L’une d’elle est Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face, l’une des plus grande saintes de l’Eglise, Patronne des missions, Docteur de l’Eglise… De son vivant, elle est passée quasiment inaperçue. A 4 ans elle perd sa mère (Zélie qui succombe à un cancer du sein). A 10 ans, elle tombe gravement malade (régression infantile, anorexie, tremblements …) Toute la famille prie pour elle, et le 13 mai 1884 elle est miraculeusement guérie en voyant lui sourire la statue de la Vierge, qui se trouvait dans sa chambre ! Elle reste fragile psychologiquement et pleure pour un rien. La nuit de Noël de ses 14 ans, en un instant, elle reçoit une force de Dieu et devient « une femme forte » prête à entrer dans les ordres. Elle veut « aimer Jésus et le faire aimer ». A 15 ans, elle entend parler d’un criminel, Henri Pranzini, qui a tué 3 femmes. Elle veut le sauver de l’enfer, prie et se sacrifie pour lui. Au moment de monter à la guillotine, il embrasse le crucifix. En l’apprenant, Thérèse pleure de joie : elle sait qu’il est sauvé !
A 15 ans toujours, elle est décidée à entrer au Carmel et, compte tenu de la nécessité d’obtenir une dispense à cet âge, elle part avec son père en faire la demande au Pape Léon XIII. Elle entrera au Carmel l’année suivante à 16 ans. Elle deviendra responsable des novices mais surtout y découvrira le chemin de la « Petite voie ». Elle multiplie les petits sacrifices quotidiens, prie ardemment pour les prêtres et les missionnaires. Elle passera son carmel à faire des choses ordinaires de manière extraordinaire. Elle comprend que sa force est dans sa faiblesse. Au cœur de l’Eglise, sa Mère, elle veut être l’Amour. Lorsqu’elle tombe malade, elle se réjouie à l’idée d’aller au Ciel. Elle va mourir dans de grandes souffrances mais continue à « chanter les miséricordes de Dieu » et prie pour « passer son Ciel à faire du bien sur la Terre ». Elle entre dans la Vie le 30 septembre 1897.
Un an après sa mort un livre parait à partir de ses écrits. C’est « Histoire d’une âme », qui la fait connaitre. Elle va « conquérir » le monde. Le 19 octobre 1997, elle est déclarée Docteur de l’Eglise par Saint Jean-Paul II après avoir été canonisée par Pie XI le 17 mai 1925.
30 personnes assistaient à son enterrement et 500 000 personnes étaient présentes à sa canonisation ! Depuis, elle continue de faire du bien sur la Terre !!